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concerto à quatre mains
28 mai 2020

ELLE et LUI, culottés!

IL a juste le temps de penser qu’il est ravi de sentir qu’ELLE a envie de Jouer.

voeuxdanse

« Eh bien ? Vous hésitez ? Vous avez peur d’aller vous déculotter ? Devrais-je vous prendre par la main pour vous emmener moi-même et prendre ce que vous n’osez faire ? »

ELLE a conscience qu’ELLE fait très fort et, subitement, comprend qu’ELLE risque d’être prise à son propre jeu.

« Je devine sans peine ce que vous pensez à cette seconde… Comment allez-vous vous sortir du piège que vous vous êtes tendu ? »

« Je n’ai nullement la sensation d’être dans un piège… »

Tout en prononçant ces mots, ELLE prenait conscience que le virage allait être délicat à prendre, à négocier… Oui, voilà, si dit-ELLE, négocier…

« Mais, chère amie, voyons… Comment pouvez-vous être certaine que je porte un slip !

Voyez-vous en plus d'être "speed", je suis audacieux… »

« Je n’hésiterais pas à vous présenter mes excuses si vous me démontrez que j’ai tort de penser que vous ayez pu oser venir nu sous ce pantalon de velours… Un simple petit glissement de braguette suffirait à me rendre compte… même ici… »

« C’est très vrai, même ici, un simple petit mouvement de vos jambes suffirait à ce que mon regard indiscret puisse discrètement apercevoir si quelque étoffe protège votre vulve.. »

Diable d’homme, pense-t-ELLE…

« Votre regard, votre voix me troublent... Je sais que vous le savez... !  

Vous en jouez... Comme d’une caresse!  

Grave... Chaude... Sensuelle... Tendre... Elle me bouleverse... !

Continuez à me faire frissonner... sous le souffle de vos mots...

Doux et... chauds... !

Faîtes rougir mes joues des aveux que vous me dérobez...

Et d’émotion, mes seins se durcissent sous ma robe... ! »

Instantanément, elle comprend qu’ELLE n’aurait pas dû dévoiler ses sensations intimes…

Son antre est aussi émue que sa tête… Ses yeux humides et brillants n’ont rien à envier à son sexe… ELLE se sourit en pensant fugitivement qu’au fond, ce serait un bel hommage rendu à cet homme que de lui montrer à quel point il parvient à lui faire mouiller sa culotte…

 

« D'abord, on se croise, dans une gare,

Ou dans un lieu tout à part,

On s’envoie cent messages sur le tard,

Se promener l’œil hagard

A la recherche d’un phare

Puis se croiser par hasard

S'égarer dans un regard

Ensuite

Commencer à écrire une histoire

S'amuser à quatre mains

Et effeuiller délicatement demain ...

Aimez-vous mes mains ?

Et alors désirer… et ce n’est pas hasard !

S'installer dans cette histoire

Oublier tout ce qui est noir

Et s'effleurer avec égard... »

ELLE prend conscience d’être sous le charme de sa voix, basse, rauque par moments ; et le regard qu’il pose sur ELLE est souvent comme une caresse. ELLE est tellement avide de caresses, tellement en manque de ces caresses.

Ce diable d’homme qui a réussi à la faire venir, ELLE, si prudente, si craintive même ; bien qu’ELLE tente de s’en défendre, ELLE éprouve une confiance instinctive. Ce qui augmente sa crainte de tomber dans ses rets.

ELLE reprend sa coupe et se remplit la bouche du champagne encore frais ; elle le regarde, se sentant rougissante de faire ostensiblement des bulles avant de boire …

« Moi aussi, j’aimerais. J’aimerais beaucoup… Le feriez-vous vraiment ? »

« Là, je ne comprends pas ; que voulez-vous dire ? Qu’aimeriez-vous donc ? »

 

ELLE est estomaquée qu’IL ait deviné ; mais a-t-il vraiment deviné ou fait-il encore semblant, pour la provoquer ?

« Je comprends votre hésitation… le lieu ne s’y prête guère… Plus tard peut-être…Ailleurs… »

« Ailleurs ??? »

« Mais oui, nous n’allons pas passer toutes les heures à venir dans ce bar, aussi confortable soit-il ! N’avez-vous pas faim ? »

S’IL savait la faim qui la tenaille ! ELLE est affamée…

ELLE ferme les yeux, le souffle lui manque… Entendre ce mot « faim » l’a plongée dans une rêverie intenable…

« J'ai faim de toi, de tes mots, de ton ventre, de ton plaisir, de tes cris
De mes peurs et des tiennes,
De ta présence, de ta liberté, de ta folie, de la mienne

J'ai faim à avoir toujours faim

Maintenant, ici, viens auprès de moi
Notre première fois, redemande-moi ma culotte,

Je fermerai les yeux quand tu regarderas combien tu me fais couler,
Ferme les yeux, laisse toi aller, laisse-moi aller en toi, pendant que je te caresse
Je te parlerai quand je te prendrai en pleurant de joie
Et quand je te parlerai je viendrai tout doucement
Poser mes lèvres contre les tiennes
Et puis me pousserai
Pour descendre encore plus intimement en toi
Pour un partage de mes lèvres à toi
Sur ton sexe, sur ta peau
Juste comme si je discutais avec ton être..

Et de mes mains posées sur ton sexe
Tu te laisseras, abandonné à moi
Et je t'embrasserai
Avec ma langue
Avec mes seins
Et je m'écarterai un peu
En te suppliant juste de venir poser tes lèvres entre mes cuisses

Et tu m'amuseras, je t'amuserai

Et de temps en temps tu laisseras mon entrecuisses
Pour venir me délivrer ta langue contre la mienne, entre la mienne »

 

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Commentaires
C
cela me fait plaisir que vous sentiez une note de romantisme, merci
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M
un vrai délice, le jeu entre deux, si subtil, romantique d'une certaine façon. Vite la suite!
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A
Tu fais très fort. je suis presque jaloux de ton style
Répondre
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