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concerto à quatre mains
16 août 2020

Manuscrit échangiste - 13

Je vous regardais et aimais beaucoup l’éclat de vos yeux si brillants.

Nous étions toujours dans cette barque. Vous aviez relevé ma petite jupe blanche prestement.

M’aviez fait ouvrir les jambes. Votre tête entre mes cuisses. Inutile pour moi de la guider.
Vous êtes remarquable de précision.

De temps en temps, vous plantiez vos yeux dans les miens.
Vous étiez très conscients du fait que tout cela m’excite terriblement.

J’aime être dans cette situation ambiguë. J’aime la situation parce que nous sommes passibles d’être vus.

D’autres pourraient voir la façon dont nous nous donnons du plaisir et c’est un peu exhibitionniste comme histoire…

 

L'eau coulait sur ta peau et t'inondait de sa fraicheur.
Les gouttes dansaient autour de tes fesses et tes cuisses.
Leur ballet te racontait une histoire,
Une histoire à l'eau de rose, faite de caresses légères.
Comment ne pas aimer cette fantaisie,
cette musique en goutte à goutte qui chantait dans la salle de bains.
Des larmes de plaisir ruisselant sans cesse t'emportaient dans un rêve de lagon merveilleux.
Cette eau libertine faisait naufrage dans toutes les criques de ton corps,
instillait en toi des désirs de torrents fougueux,
que j'imaginais dévaler entre des montagnes de délices,
se jetant avec le désespoir de l'envie dans un océan de luxure.

 

Faites- moi goûter toute cette cyprine qui vous trempe la bouche et les joues.

Nos bouches s’unissent dans un long baiser. De ceux qui sont gourmands, passionnés, fous.

C’est sans doute dû au fait que mes sécrétions soient « inspirantes ».

Que voulez- vous faire de moi, à présent ? Préférez-vous que je m’occupe de vous ?

Vous me faites signe que… non. Vous allez continuer jusqu’à ce que je ne puisse plus tenir.

Et ensuite, vous vous masturberez sur mon ventre…

Vous avez donc décidé de m’ôter mon haut dans les tons bleus. Il est en dentelle.

Dessous, je porte toujours un top écru : le corsage est transparent
et cela me met mal à l’aise d’être un peu indécente.

Donc, après m’avoir débarrassée de ces deux couches, je me retrouve en soutien- gorge et jupe blanche.

Je sais que vous me manifesterez tout le respect possible et imaginable,
que vous êtes même prêt à ne pas me demander d’être nue.

Vous êtes assez satisfait du spectacle offert et passez vos doigts poisseux contre mon ventre.

Je vous fais signe d’approcher votre bassin de moi.

Je voudrais défaire votre ceinture, je voudrais relâcher la tension qui se manifeste dans votre pantalon.

Je suis presque certaine que vous êtes raide.

Pour me venir en aide, vous vous occupez de descendre votre boxer. Votre verge en jaillit promptement.

Comme un jeu, je sors les couleurs de la vie et vous les offre, Madame.
Un jeu plaisant à l’œil, charmant au coeur, aux sentiments.

Tout comme des accords majeurs, les couleurs de la vie influent sur nos humeurs, nos envies.
Un jeu amusant, agréable qui vient égayer ma vie allongée...
Certaines couleurs ont deux touchers, deux atmosphères, deux odeurs,
Peut-être celles que l'on préfère !

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Commentaires
L
Bonjour! je suis une amie d'Isabelle qui m'a signalé votre site, votre blog. Elle est fan et je vais parcourir vos textes, commençant par le dernier puisqu'il apparaît en première ligne. Pas encore trouvé comment débuter par le début. Mais cet épisode 13 me donne envie de découvrir le reste.
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S
Tout y est, sensualité, joies, complicité, épisode après épisode, l'imagination galope
Répondre
L
j'aime énormément
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