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concerto à quatre mains
23 juin 2020

ELLE et LUI Acte 6 Scène 5

« Sais-tu que tu es belle ainsi ? Tourne ta tête…»

Sans lui laisser le temps de dire un mot IL dépose ses lèvres sur les siennes, puis ELLE se laisse aller à d’autres baisers, IL embrasse ses paupières son front, délicatement, l’effleurant du bout des lèvres.

« Creuse tes reins, ne bouge pas, ne dis rien… »

IL se lève prestement pour aller remplir une coupe, ce qui reste de champagne n’est plus bien frais, tant pis ! IL verse le champagne sur ses reins qu’IL lèche, le liquide coule à droite, à gauche, entre ses fesses, IL tente de laper chaque goutte, IL n’y parvient pas, trop désireux de profiter de cette course au champagne pour la caresser de sa langue.

« Je termine le champagne en ton honneur, ma muse, mon amante ! »

IL se met à genoux à côté d’ELLE, derrière ELLE, l’environnant.
IL la caresse ainsi, le long de son cou, descendant vers son épaule, jusqu’à l’intérieur de son bras, glissant ses doigts sous son aisselle moite ;
de l’autre main, IL survole son dos, glisse sur sa colonne, essayant d’être comme un millepatte pour décupler ses sensations.
IL se penche pour embrasser son poignet, le dessus de sa main sur laquelle ELLE s’appuie.

ELLE se laisse faire, remplie d’une chaleur extrême ne sentant plus ses membres, ELLE pense s’affaiblir, ne plus tenir, inondée de douceur.
IL revient sur ELLE, faisant courir sa bouche sur son dos, sur sa nuque, derrière l’oreille.

« Tu es attendrissante quand tu frémis, tu m’émeus quand je te sens dans le désir et le plaisir de mes caresses. »

IL lèche ses reins, débordant à la naissance de ses fesses, revient plus haut, redescend
ELLE a le sentiment qu’aucune bouche, jamais, ne s’est ainsi posée sur ELLE.
ELLE ne peut prononcer un mot tellement son émoi est immense.

« Ma main entre tes jambes, confectionne une pression sur l`alvéole de ton corps.
Légère érosion sur tes tendres lèvres.

Mouilles-tu déjà, comme la glace au sommet des montagnes fond, du désir brulant du soleil qui la caresse ? oh oui, tu mouilles…
Comme le vent emporte l`écho de mes envies jusqu`à tes oreilles. Ce vent qui te fait tourner parfois...
Je te souhaite à la fois inerte et tout agitée, je te veux folle impatiente de caresses, je veux abuser de cet instant.
Accompagne mes gestes, prends-leur la main, nous irons au zénith de l’excitation, à l’apogée du plaisir charnel.

Ma bouche baisote ton petit con, mes lèvres cambriolent des frissons à ta chair. Plus ma bouche descend et se colle à toi,
plus ton excitation monte. Je n'ignore pas ta pudeur ...
Sur la toile de ton épiderme, ma langue trace un brouillon de passion. Elle se trempe dans l`encrier de ton corps.

Doux mélange de salive et d`érosion. J`étanche ma soif de toi.
Ma langue fait un plongeon dans ce ruisseau, mes lèvres se baignent de toi.
Délicat baiser déposé sur l’aiguille de ton sexe. »

ELLE sent l’envoûtement, ELLE se débat percevant les maux délicieux dans son ventre, ELLE cherche à fuir ses peurs passées, ses angoisses, attirée par les frissons du plaisir retrouvé, comme si ELLE était ligotée à une barre imaginaire tendue dans les airs, chaude et puissante, transportée dans un mouvement inconscient, ELLE ne se débat plus, se laisse entraînée dans les mêmes frissons qu’ELLE avait imaginés à la lecture des mots qu’IL lui a envoyés durant des jours.

ELLE sent le souffle de son amant sur ELLE, partout, ELLE se voit à quatre pattes pour lui, rien que pour lui. Et pour ELLE. ELLE se sait indécente dans cette position et ELLE adore cette sensation si nouvelle.

« Pourquoi donc ondules-tu ? La position est-elle inconfortable ? » IL sait parfaitement que la question est inutile…

IL se met juste derrière ELLE, pose ses mains sur ses fesses, ELLE tremble à ce contact, se cambre un peu plus, ELLE se mord les lèvres pour ne rien dire.

Soudain, ELLE ne sent plus ses mains, juste son souffle qui frôle ses fesses.

« Ouvre-toi, ma tendre... »

ELLE est brûlante, ELLE transpire, ELLE sent la sueur couler sur ses joues, entre ses seins.

De ses deux mains, alors, lentement, comme intimidée, ELLE écarte ses fesses, le visage sur le lit.

« Tu es belle. Tu m’intimiderais presque, tant tu es touchante et superbe. »

 

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Commentaires
J
très difficile de s'abstraire de cette sensualité
Répondre
N
bouleversant, excitant, cet érotisme si poétique est magnifique
Répondre
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