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concerto à quatre mains
10 juin 2020

ELLE et LUI Acte 4 Scène 2

« Te dire ce que je ressens ? Non.
Je ne le peux pas. Je ne sais pas ce que je ressens tant je ressens.
Je suis à court de souffle en sentant ton souffle embraser mon épiderme et mes neurones.
Mes neurones qui s’affolent, qui ne me reconnaissent plus aussi bien.
Tu sais, tu sens que mon émotion déborde, comme hors contrôle… »

« Ne te défends pas, ne refuse pas tes sensations… Je suis aussi essoufflé que toi, aussi étonnée de ce que je fais, de ce que je me prends à aimer… C’est toi qui m’as offert cette impudeur que nous partageons, toi que j’ai senti pudique… peut-être un peu moins que moi… »

ELLE pose plusieurs baisers sur ses fesses… ELLE n’ose pas lui dire de se mettre à genoux, à quatre pattes…
ELLE le voudrait en levrette et ne peut contenir ses frissons.

"J« Je crois entendre ce que tu penses… Je ressens étrangement ce que, toi, tu ressens, comme si j’étais en toi. On dit souvent qu’il y a un commencement à tout…
Je ne vais pas nier mon émotion, je ne vais pas cacher que tes baisers sur mes fesses me chamboulent… les chemins qui se croisent ne doivent pas être décroisés...
Laisse-moi me retourner. »

IL se retourne lentement, presque lourdement, encore engourdi par ce qu’ELLE lui a fait ressentir. IL attrape l’oreiller, humide de sa transpiration, le met sous sa tête et lui tend les bras.

« Viens dans mes bras, contre moi, viens apaiser la houle qui nous a remués. »

ELLE a les yeux embués, ELLE se pince les lèvres et vient se blottir contre lui.

« Le temps nous est offert, le temps nous attend, gardons-nous de le bousculer.
Le temps n’est rien mais il peut tout.
Nous aurions dû...
Nous aurions pu...
Ne pas perdre de temps,
Ne pas gâcher le temps,
Ne pas remettre à plus tard...
Croire que demain serait toujours...
Que de temps perdu... toutes ces semaines, ces mois, ces heures interminables…
Non, il ne faut pas penser que nous avons gâché notre temps.
Le temps des désirs est précieux. Langoureux.
D’accord, il est aussi dangereux et parfois douloureux. »

 

« Tes mots, ta philosophie de la vie, et encore tes mots… toujours tes mots délicieux mais qui me déstabilisent souvent.
Je n’ai pas voulu bousculer le temps, j’avais envie de ME bousculer en bousculant ta pudeur. Et aussi pour passer par-dessus la mienne.
Je n’ai jamais été émue comme aujourd’hui, te voyant allongé, me laissant te regarder, me rapprocher de ce que tu me cachais.
Tu le sais, je ne t’ai jamais menti tout comme je sais que toi non plus ne m’as jamais menti.
Regarder tes fesses, découvrir ton intimité, tu n’imagines pas à quel point je suis moi aussi chamboulée pour reprendre ton mot…
Et même… »

ELLE lui parle doucement, comme oppressée par l’émotion. IL aime infiniment qu’ELLE se réfugie dans ses bras. IL a glissé sa main gauche sur son sexe, sa toison est inondée.
« Oui, je crois savoir, ton sexe me le dit et toi, tu n’imagines pas comme je peux aimer sentir ton excitation 
car je sais maintenant que cette excitation est aussi dans ta tête. »

« Le temps n'est rien, tu as dit, oui peut-être parfois...Mais si seulement ...
J’avais pu...J'aurais dû t’obliger à écouter mon désir, à entendre mes soupirs...
J’aurais dû t’immobiliser, t’attacher, j’étais sur un nuage, comme ivre, enivrée par tes fesses, par leur frémissement, par leur parfum…
Tu m’as empêchée… »

IL sent de légères larmes couler sur son torse, IL la câline, la berce sans rien dire, IL embrasse son front, ses yeux ; ELLE serre fort sa main qu’ELLE pose sur sa chatte et la presse.

« Je te le répète et te le répèterai, le temps n'est rien...
Mais si seulement ...Nous aurions dû...Nous aurions pu...
J'aurais pu te laisser pincer mes… cordes sensibles !
Avec délectation, me laisser envahir par tes caresses...
Nous aurions pu trouver plus tôt le ton de nos jeux,
Dans une tendre perversité partagée...
Que de temps perdu... dis-tu ?
Oh non, ce temps est justement fait pour mieux nous trouver...
Nous retrouver, exactement comme maintenant. »

« Ne m’interdis pas de me retrouver en toi. Ne m’interdis pas de jouir de toi.
Laisse-moi retrouver mon émotion, celle dont je viens d’être envahie.

Tu dis que nous n’avons pas perdu de temps… Si, si, tu m’as fait perdre le temps de mes envies.
Ne m’interdis pas de retrouver tes fesses, leur douceur, leur sensibilité extrême.
J’ai honte d’avoir joui et ne pas t’avoir fait jouir…
Ne m’interdis pas de plonger entre tes fesses et me saisir de ta queue…
Je veux tant … »

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Commentaires
I
Quel homme, quel couple! Ils osent vivre leurs envies, même les plus inattendues, le mot est faible.
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U
A bout de souffle
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L
elle apprend vite, il a beaucoup de chance mais elle aussi de pouvoir ignorer ses tabous
Répondre
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