Aventure extra-ordinaire -Suite 2
Je m’évertue à ne pas la caresser ; simplement laisser ma main pressée son pubis.
« Vous avez bien senti au début que cette demande ne me plaisait pas beaucoup,
mais j’ai voulu vous démontrer que j’étais capable d’accéder à certains de vos désirs,
tout comme j’ai senti que vous-même étiez prêt à en faire autant… Rappelez-vous, mon ami… »
Un rayon de soleil se reflète dans la psyché, très joli effet. Je tourne mon regard vers le petit jardin.
Malgré l’heure matinale, le soleil est vif, on sent la chaleur monter.
Ce qui me ramène à la réalité, je contemple Sophie dans le miroir, elle a posé sa main sur la mienne.
Je perçois la brillance de ses yeux et la pression de ses fesses contre moi me trouble.
« Je suis réveillé depuis longtemps, je n’ai pris ni café ni rien du tout, comme tu le voulais,
je n’ai pas pris de douche, je me suis habillé des vêtements préparés la veille au soir.
Il faisait chaud dans le train, ce serait une douce attention que tu prépares enfin un bon café
pendant que je prendrai rapidement une douche… »
« Je serai heureuse de t’offrir un café, et bien plus encore, mais il est hors de question
que je te laisse seul, ne serait-ce le temps prendre une douche. »
« Non, Sophie, je te sais espiègle et provocatrice…
mais il survient parfois des urgences auxquelles il faut céder et par ailleurs… »
«Par ailleurs ? Non, Vladimir, tu es chez moi, je suis ton hôtesse, la maîtresse de maison qui se doit de s’occuper de son invité tant attendu… »
« Dis-moi, dis-moi, dis-moi ce que tu attends de moi. »
« Je veux de toi tout ce que, toi, tu veux de moi. »
« Serions-nous sur la route de l’osmose ? »
« Sans doute, tu as sur moi, depuis longtemps une profonde influence. »
« Et tu sais que la réciproque est vraie… car si ce n’était pas le cas… »
« Oh oui, si ce n’était pas le cas, Monsieur, vous n’auriez pas accepté… »
« Je n’ai pas encore tout accepté, Ma Dame… »
« Pas encore, il est vrai. »
Elle s’échappe de mes bras, fait une jolie pirouette qui fait voler les pans de son kimono
et va s’asseoir dans le fauteuil que j’occupais.
Son léger sourire accompagne un regard scrutateur, je la regarde croiser ses jambes et attacher ses longs cheveux.
« Vous vouliez prendre une douche, mon ami, il vous faut alors vous déshabiller.
Faîtes-le devant moi, tentez-moi, excitez-moi. »
« Petite hypocrite, tu es déjà excitée, tu ne peux le dissimuler, ton regard, ta respiration tout à l’heure. »
« Loin de moi le désir de dissimuler mon excitation, au contraire ; depuis que tu m’as appris à ne plus me cacher derrière une pudeur naturelle, j’éprouve un plaisir réel à revendiquer ce que je ressens au creux de mon être, même si je suis parfois gênée de… »