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concerto à quatre mains
29 juillet 2020

Aventure extra-ordinaire - Suite 5

« Le plus urgent ? Tout devient urgent !
Laisse-moi te contempler dans cette tenue d’Eve jaillissant de la nuit.
Aucune photo ne pourrait m’émouvoir autant que le tableau vivant que tu m’offres. »

Sophie est sur le point de découvrir avec quelle facilité ses fantasmes jaillissent de son inconscient, avec quelle vigueur étonnante ce qu'elle pensait être désirs refoulés représente son attente la plus secrète.

Et pourtant que ne se sont-ils pas confié, révélé durant toute la période de découverte, tant épistolaire que téléphonique !
« Je te le redemande, qu’y a-t-il donc de plus urgent ?
N’est-il pas urgent et même urgentissime que tu me complaises ?
N’es-tu pas ému par ma nudité ?
Ne trouves-tu pas normal, sans parler d’équité, que toi aussi sois nu pour moi, devant moi ? »

J’aime infiniment les éclats dans ses yeux, j’aime percevoir la musique de ses soupirs,
ses mains pèsent sur mes épaules, elle est si proche que je sens son parfum.
Elle colle son ventre nu au mien et fait glisser ma chemise.
Elle frotte son nez sur mon torse, je ferme les yeux, je sens ses doigts effleurer mes tétons.

« Ne me touche pas, ne me caresse pas, juste la caresse de ton regard.
T
u ne veux pas me dire ce qui est à cet instant le plus urgent ?
Enlève ton pantalon pendant que je te prépare un café. Ne bouge pas, reste là, près de mon miroir. »

Elle s’éloigne gracieusement, faisant sans doute exprès d’onduler.
Je défais mon pantalon, je le jette sur le canapé et enlève mes chaussettes.
Depuis la cuisine, je l’entends chantonner.

« Ton café est prêt, mets-toi devant le miroir, regarde-toi… »

J’entre dans son jeu, je sens qu’elle le désire, qu’elle a besoin de tenir ce rôle de maîtresse de maison.
Elle s’approche en me souriant, me tend la tasse dont les arômes me plaisent, elle se place derrière moi,
les mains sur ma taille et se presse contre moi.

« J’aime te regarder dans ton reflet, tu as mis un boxer fleuri, je ne suis pas étonnée car tu m’avais dit préférer le confort d’un boxer. 
Et je te vois enfin !»

Tout en parlant, elle glisse ses mains sur mon ventre, sur mon torse, redescend et effleure mon sexe au travers du tissu, ses mains virevoltent, jouent avec la lisière du boxer, sur les côtés, devant… Difficile de rester de marbre…

« Dis-moi, dis-moi ce que tu penses, là, dis-moi ce que tu ressens… »

« Ne dis rien… Ecoute le souffle de mon cœur, entends les vagues de nos désirs,
entends le silence assourdissant de notre osmose… »

« Dis-moi ce que tu ressens, dans ta tête, dans ton corps. »

Ses mains sont des papillons, voletant, survolant mon épiderme.

Son ventre cogne mes fesses, une de ses mains s’est plaquée sur mon sexe.

« Dis-moi ce que tu veux, Vladimir. »

« Je veux ce que tu désires. »

 

 

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Commentaires
A
les vacances sont terminées mais ton aventure poursuit sa route et je la retrouve avec émotion et plaisir
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S
je me sens entraînée dans le vertige des envies
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M
"dis-moi ce que tu veux"... impossible à dire comme ça! je m'imagine à la place de cette Sophie
Répondre
C
Faîtes, faîtes donc !!!
Répondre
L
Sophie sait y faire et cela donne envie de faire!!!!!!!!!!!
Répondre
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