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concerto à quatre mains
20 juin 2020

Manuscrit échangiste - 4

Le temps nous essouffle. Parfois. Nous anéantit. Parfois.
Le temps, parfois, nous fait revivre.
Dans ces échanges, des dialogues tantôt doux, tantôt fous.

La danse des corps et des esprits 
flotte dans l'air et brise le silence 
cherche la lumière dans la nuit 
de cette sexualité, tendre indécence. 

Bouche, main, lèvre, doigts, sexe 
ne rien oublier, jouir avec toute sa matière,
clitoris, testicules, anus, nombril, aisselles, 
pas de tabous, le plaisir sans complexe 
s'abandonner, crier, exploser les barrières
« C'est dans vos envies
C'est par vos folies
Que mon corps s'émeut
À genoux devant vous
La tête relevée
Le dos bien cambré
Les seins gonflés
Les pointés érigées
Privée de mouvement
Chaque mot déversé
Pénètrera mon ventre
Se diffusera dans mes veines
Atteindra mes pensées
Provoqueront des battements
Être à votre merci
Crier mes envies
Vouloir vos lèvres
Demander votre langue
Ouvrir ma vulve
Que votre nez se flatte
De mes effluves odorants
Retenue de mouvements
Obligée de subir
La fureur de mon corp
La folie de mes envies
Vous êtes l'auteur
D'un éveil d'émotion
Vous suscitez en moi
De pures folies
Merveilleusement impures ».

 

3__baise-de-banlieue__Salvado_Marie-Anne

 

Les mots offerts, de part et d'autre, brillent dans la pénombre des souvenirs.
En attendant qu'ils éblouissent les lendemains.

Les désirs à l'été naissant, sous les bois dorés du printemps, donnent naissance à des dialogues éblouissants de romantisme.
Comme maintenant et hier, comme demain et le mois prochain,
comme depuis notre rencontre au siècle dernier !
Plaisir de te nourrir de mes envies,
Plaisir d'exalter les tiennes.
Te caresser de mes yeux,
tu ne me verras pas effleurer la coupole de tes fesses de mon regard,
mais je sais, o délices, combien tu désires la caresse de mes yeux.
Tu frémiras quand mon doigt le plus tendre s'immiscera entre la dentelle et ta peau,
juste à l'orée de la vallée de ton cul magnifié par l'excitation.
«Mon poète romantique, continue... 
J'ai une folle envie de toi, mon magicien, de tes doigts, de tes lèvres, de ton sexe.
Ne te délecte pas de mes envies, ne me fais pas languir… »
Les effluves de ton intimité narguent mes narines, attirent mes lèvres.
Je ferai glisser l'étoffe sur tes cuisses.
Je me pencherai au-dessus de ton astre et laisserai courir mes lèvres sur tes reins,
Mes lèvres se presseront sur ta fesse gauche…
Tu tendras ton fessier, ton cul ondulera, Ma Sublime Amazone,
Tes soupirs me raviront quand ma langue remontera jusqu'à ta nuque
Et que je murmurerai à ton oreille ce qui va s'ensuivre,
Tout en léchant ta nuque je claquerai la fesse droite.
« Je m'abandonne à toi, mon maître!
Oui, oh oui, je te supplierai : ‘'Continue, ne t'arrête pas !
La chaleur de ton souffle sur mes fesses puis tes lèvres qui les effleurent...
remontent doucement le long de ma colonne vertébrale ,
se  perdent dans mon cou, au rythme de mes soupirs,
mordillent le lobe de mes oreilles...
Je frissonne, je ronronne de bien-être...
Continue, surtout ne t'arrête pas ! »
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Commentaires
I
tant pis si je me répète, ce manuscrit est formidable d'émotions, de complicités, j'adore!
Répondre
N
le temps nous essouffle peut-être oui mais ce sont surtout vos textes qui me coupent le souffle
Répondre
L
cet échange, cette correspondance sont troublantes et pour être troublée, je le suis
Répondre
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